Pour les syndicats, Findus est sur le point d'être vendu au groupe de Captain Iglo

Publié le par union régionale agroalimentaire cgt.over-blog.com

 

Pour les syndicats, Findus est sur le point d'être vendu au groupe de Captain Iglo                                                                                                                     En cas de vente de Findus France par Lion Capital, que deviendra le site de Boulogne? PHOTO ARCHIVES GUY DROLLET

Une nouvelle réunion du comité central d'entreprise s'est déroulée hier matin à l'usine de poissons panés du bassin Napoléon. Cette fois-ci, deux représentants de Lion Capital, le fond d'investissement anglo-saxon propriétaire du groupe leader du poisson pané surgelé en France, étaient présents. Les représentants syndicaux ont demandé des réponses sur trois points principaux.

 

OAS_AD('Position1');

En ce qui concerne la garantie du maintien des investissements promis (9 millions d'euros sur trois ans), « Lion Capital nous a répondu qu'il ne peut pas garantir que ceux-ci seront maintenus en cas de vente ». Pour ce qui est de maintenir les volumes de production pour le marché scandinave, la réponse est la même, tout dépendra du futur acquéreur. Enfin, les syndicalistes ont abordé l'éventualité d'un rachat par le principal concurrent, le groupe Permira, qui possède Captain Iglo. C'est une des grosses craintes des salariés car ils estiment que leur usine pourrait être sacrifiée au profit des unités de production quatre fois plus importantes de ce groupe. Là aussi, la réponse n'est pas de nature à rassurer les deux cents employés boulonnais. « Lion ne se privera pas de vendre Findus France au plus offrant et Permira est un des plus intéressés », résument les représentants du personnel.

Les syndicats utilisent le droit d'alerte

« Si Lion pense nous avoir endormis, rira bien qui rira le dernier, souligne l'intersyndicale. Nous allons continuer l'appel à la mobilisation générale, à savoir auprès des responsables politiques qui doivent nous apporter un soutien sans faille, mobilisation des salariés par des actions courtes mais ciblées. Nous allons également utiliser des moyens juridiques par le biais du droit d'alerte dans un premier temps avant d'autres actions. Enfin, une expertise économique va être demandée dans le cadre de ce droit d'alerte. » •

Publié dans agroalimentaire

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article